dimanche 8 mars 2015

Je reprends ma chronique quelques jours après mon retour.
Camille m'ayant rejoint, nous partons en moto à la rencontre des artisans du bois, à une vingtaine de km au sud de Chiang Mai.
Des familles entieres vivent et travaillent ici.
Les lieux d'exposition sont disposés le long de la route, les ateliers en arrière-plan, les materiaux, en exterieur.Nous trouvons les hommes en grande activité lavage de coqs, ces fameux coqs de combat.
Les volailles se laissent savonner en toute confiance.




Les femmes par contre sont au boulot, mais l'ambiance est détendue.
On est en plein air, souvent assis par terre, ça papote et ça rigole.

L'essentiel des oeuvres, ce sont des éléphants, et on peut dire qu'elles sont expertes des éléphants dans toutes les positions.
Les sculptures sont fréquemment teintées de noir, les défenses blanches étant rajoutées par la suite.





 La teinture


 Les outils
 Les hommes s'occupent du dégrossissage.
On voit ici une figure de Ganesh sommairement dégrossie sur un tronc.
1- Une esquisse papier est collée sur le tronc, permettant de respecter les p^roportions.
2- La sculpture en trois dimensions. Les traits d'esquisse au crayon sont bien visibles.



 Les outils des hommes sont plus massifs,
et les coqs sont sous cloche.





 Des travaux d'une étonnante dextérité, avec fréquemment plusieurs niveaux de gravure !


Les matériaux en attente à l'exterieur.
Le bois étant maintenant un élément rare et précieux, les matériaux utilisés proviennent de toute sorte de récupération, poteaux et poutres.
Ils sont parfois assez attaqués en surface, mais se montrent d'une étonnante et insoupconnable densité en profondeur.

 Camille fait affaire, en thaï, pour ses projets de bâtisseur.
Ce sont les femmes qui tiennent la boutique !